Les nouvelles ont du mal à suivre pour cause de "connexions".
Dans le Jura, nous avons longé de belles combes, peuplées de nombreux troupeaux de jolies vaches mombéliardes marrons et blanches. Les propriétaires sont en train de couper, faner, botteler, rentrer le foin, car l'hiver est long dans ce pays. Nous flanons en longeant le Doubs, puis c'est la chute du plateau Jurassien, quelques bosses et la plaine le long du Rhin.
Industrielle au départ, elle devient agricole et les cultures ne changent pas du Béarn, maïs, céréales, fourrage, quelques champs de choux, de moins en moins d'élevage.
L'appellation village fleuri,n'est pas usurpée en Alsace
Nous croisons un tandem, nous levons le pied, mais il file. Nous continuons. Nous arrivons dans un coin de la France : LAUTERBOURG. Nous sommes les seuls fançais dans ce camping municipal, peuplé d'Allemands bruyants, et comme tous les samedis, il y a concert ce soir jusqu'a minuit, me prévient la responsable. La nuit sera courte.
Au départ, nous changeons de cap, ce sera vers l'ouest et le nord-ouest qu'il faudra aller. Le vent sera de face et il l'est. Traversée du Parc Régional des Vosges du Nord, avec ses forêts de grands sapins. Sur certaines parcelles, il reste des traces de la tempête de 99.
Quel est le garçon qui n'a pas entendu parler du Camp Militaire de Bitche ? Nous le traversons pour aller planter la tente prés de l'étang de Haspelschiedt.
Nous voici en Lorraine qui est aussi plate que notre département du Gers. Des cultures de céréales, des troupeaux de vaches, bordent les routes.
Arrivée avant une grosse averse chez Francine et Alain, Diagonalistes, ACTistes, des lorrains, chez qui nous passerons la soirée.